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 LES FEES DE L'AIR (T. MOOREY)

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Angeline

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MessageSujet: LES FEES DE L'AIR (T. MOOREY)   LES FEES DE L'AIR (T. MOOREY) Icon_minitimeMar 4 Aoû - 21:21

Merci pour tout ses compliements et ses encouragements. Razz Razz


L'ELEMENT AIR :

L'air est le plus insubstantiel des éléments. Il apporte la vie à chaque resporation. Il est partout, il confère au ciel ses couleurs bleu, blanca et gris, il teinte le soleil de nuances flamboyantes, il déploie autour de la Terre son manteau protecteur, filtrant les rayons solaires ardents pour les rendre lumineux, brillants et chauds.

L'air est invisible, on l'aperçoit uniquement dans le mouvement des feuilles, on le sent sur la peau, on l'entend siffler, mais si il est immobile rien ne trahit sa présence subtile.

Il fournit tout ce que l'on voit et entend, car les ondes lumineuses et sonores le traversent. L'air est associé à la pensée, aux idées, à la communication, au mouvement.


LA VILA :

Les arbres sont des intermédiaires entre la terre et le ciel. Ils renferment une magie très spéciale et dans une certaine mesure, chacun forme un portail vers l'Autre monde. Peu étonnant qu'on trouve dans l'abri enchanté de la forêt l'une des fées les plus timides et douces entre toutes : LA VILA.

Ce sont des fées slaves et elles ont une relation spéciale avec les êtres humains. Chaque communauté avait traditionnellement sa propre Vila, qui gardait les récoltes et enseignait les arts civilisateurs de la culture des plantes et des fruits, ainsi que du soin des animaux.

Elles étaient aussi douées de plusieurs talents sociaux, allant de la musique au culte des morts. Toutefois, elles se sont cachées quand les hommes ont appris à faire la guerre et se sont éloignés de la terre et de ses gardiens, mais aussi de leur propre nature.

Il ya bine longtemps, à l'aube des temps, lorsque les gens vivaient encore en harmonie avec la terre et le ciel, un roi et une reine avaient un fils, beau mais très solitaire. Il était la prunelle des yeux de ses parents.

Pour sa majorité, ils préparèrent un magnifique banquet. Les habitants du royaume, grands et petits, vinrent rendre hommage au princ. Les sorcières et les fées faisaient aussi partie des invités et le jeune homme se vit offrir quantité de dons. Pourtant, son coeur était très triste, car il ne connaissait pas l'amour.

La nuit était tombée et l'air résonnait du son des festivités quand le prince, fatigué, se glissa dehors pour se promener dans les jardins éclairés par la lune de son palais. L'herbe scintillait et le tronc des arbres paraissait argenté dans l'obscurité.

En apercevant parmi les arbres un mouvement chatoyant, le prince, intrigué, s'approcha et vit danser une petite fée exquis. Le voyant, elle se faufila derrière un arbre, mais la prince l'appela : "Bel esprit, viens, je ne te veux pas de mal ! Laisse-moi partager ta joie."

La fée se montra et le prince fut certain qu'elle était plus grande que lorsqu'il l'avait vue la première fois. " Mon prince, dit-elle, j'ai été invitée à ta fête, mais la forêt et les terres sauvages sont ma demeur. Je sus une Vila. Fidèle à ma nature, je suis restée là, parmi les arbres, à danser en ton honneur."

Le prince fut enchanté et se rapprocha de la jeune fille, qui disparut. Il la chercha tant que la lune resta dans le ciel, sans la trouver. Il dormit très peu cette nuit-là et tout le lendemainil attendit l'obscurité. A minuit, il alla dans les jardins et là, à son bonheur, il vit de nouveau la fée dansant avec grâce. Une fois de plus elle paraissait plus grande, une fois de plus ils parlèrent un moment et encore une fois elle disparut.

Les rencontres nocturnes se poursuivirent et le prince devient jour après jour plus pâle et plus apathique, vivant seulement pour ses rendez-vous galants nocturnes. A mesure que la lune s'arrondit, la fée grandit. A la lune noire, la Vila, qui avait maintenant la taille d'une jeune fille élancée, illumina le bosquet de son éclat. Elle ne s'enfuyait plus face au prince.

Tous les soirs, ils se promenaient parmi les arbres et parlaient pendant des heures. Le bosquet obscur résonnait du rire de la Vila. Le prince tomba follement amoureux de la fée. Quand le croissant de la nouvelle lune apparut dans le ciel, il vint la retrouver en début de soirée. Maintenant, elle se montrait plus courageuse et apparaissait quand la lumière subsistait encore. Le prince se mit à genoux pour lui demander sa main. "M'aimeras-tu pour toujours ? demanda la fée.
-Oui, oh oui ! s'écria le prince
-Je serai tienne tant que tu tienderas ta promesse." répondit la Vila, prit sa main et entra avec lui dans le palais, où elle fut accueillie par le roi et la reine. Comblés, ceux-ci organisèrent un maraige splendide et les cloches sonnèrent dans tout le royaume.

Le couple vécut pendant sept ans dans une harmonie parfaite. Puis, le vieux roi tomba malade et mourut et le prince dout endosser le manteau de la souverainté. Sa première tâche fut d'enterrer son père avec les hommeurs qui lui étaient dus. Il invita aux funérailles les créatures magique et les hommes. Parmi les hôtes, il y avait une sorcière d'une beauté vibrante, avec une logue chevelure rousse, une peau aussi blanche que le marbre et des yeux vert émeraude. Le prince ne put la quitter des yeux. Lorsque la sorcière regarda la prince, l'épouse de celui-ci se prit le pied dans sa robe. "Je suis désolée, cette robe est trop longue pour moi." dit elle. Le prince ne s'en aperçut pas, trop occupé à lancer des coups d'oeil à la formidable rousse. La vila trébucha une fois de plus, et le sommet de sa tête, qui était auparavant à hauteur de l'épaule de son époux, n'arrivait plus qu'à hauteur de sa poitrine. Son regard bleu ciel était d'une tristesse indescriptible. Elle trébucha une troisième fois et son mari l'ignora de nouveau, tourné vers la sorcière rousse. Assis près de sa femme dans le carrosse, le prince jetait des regards par la portière. La vila avait diminué, pour reprendre les minuscules proportions de la fée qu'il avait aperçue dans le bosquet du jardin. En un dernier éclat, comme celuid'une bougie qu'on éteint, sa belle épouse disparut, laissant derrière elle une robe vide. Le prince s'en aperçut à peine et appela ses domestiques pour nettoyer. Avec des hochements de têtes, ils s'exécutèrent, pendant que leur maître prenait le bras de l'enchanteresse rousse.

Une semaine après, ils étaient mariés et au fil d'une autre semaine le prince réalisa son erreu. Il vit le coeur dur et froid caché sous la belle apparence. Rapidement, la vue de sa nouvelle épouse lui devint insupportable. hélas, il comprit trop tard ce qu'il avait fait ! Il bannit la sorcière de sa cour et à al tombée de la nuit descendit dans les jardins du palais en quête de son amour perdu. Comme la lune brillait, pure, comme les arbres scintillait, argentés, dans l'obscurité ! Et comme le coeur du prince était déchiré lorsqu'il appelait la Vila, s'efforçant d'apercevoir sa minuscule forme étincelante !

Pour le reste de sa vie, le prince se rendit dans le bosquet toutes les nuits, attendant le retour de son amour. Les années passèrent et il n'appela plus son nom, il se contentait d'attendre la nuit entière, espérant son retour. Elle ne revint jamais. En rompant sa promesse, le prince avait coupé le lien avec le monde des fées.

Un matin, alors qu'il était très âgé, ses servants le retrouvèrent sans vie, assis contre l'arbre le plus grand du bosquet. Ses paumes étaient ouvertes dans son giron et il sourait, comme si dans la mort il avait retrouvé son amour perdu.

FIN

SIGNIFICATION :

Les paroles sont le don de l'élément air. En tant que vibration, elles véhiculent l'essence créative de l'univers. Une promesse prononcée traverse l'air et engage. L'air est l'élément symbolisant le mieux la clarté, la pureté et la confiance. Si une promesse est rompue, cette confiance disparaîtra à tout jamais. Les fées abhorrent la trahison, et la Vila, encore plus.

Ce récit représente aussi la profonde trahison de la terre et de ses propres instincts naturels lorsque l'homme tourne le dos au lien qui l'unit à la nature. Le prix à payer est l'isolement et le vide. La reconnexion avec la Vila peut rendre entier.
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Angeline

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MessageSujet: Re: LES FEES DE L'AIR (T. MOOREY)   LES FEES DE L'AIR (T. MOOREY) Icon_minitimeMar 4 Aoû - 23:33

ODIN, LE PERE ETERNEL :

Odin est un puissant esprit, car il gouvernaitjadis avec force et sagesse les dieux scandinaves. Ces dieux formaient l'imposant groupe des Ases, demeurant dans l'Asgard. Le domaine d'Odin est la voûte céleste, qu'il parcourt sur son coursier à huit pattes, Sleipnir, en conduisant la Chasse sauvage.

La Chasse sauvage est une cavalcade d'esprits, les âmes des morts emportées par la tempête. De nombreuses variantes existent, conduites par divers personnages. Parfois la Chasse sauvage est censée conduire les âmes dans l'Autre monde. D'autre fois, tous les esprits poursuivent un gibier, sanglier ou cheval magique ou alors les jeunes filles du Peuple des mousses, esprits renfermant l'essence des feuilles d'automne, arrachées des arbres.

Le folklore européen parle beaucoup de la Chasse sauvage, par exemple, on l'avait vue à Fontainebleau, juste avant la Révolution. Ceux qui l'aperçoivent sont d'ordinaire voués à la mort. Odin préférait chevaucher durant les jours séparant Noël de l'Epiphanie et les paysans s'assuraient e laisser la dernière mesure de blé dehors, nourriture pour Sleipnir.

Bien que dieu guerrier, Odin est aussi connu pour sa sagess. Il a deux corbeaux familiers : Hugin, la pensée et Munin, la mémoire. Tous les jours, les corbeaux s'élancent dans les cieux pour réunir les informations proches et lointaines. Ils reviennent la nuit se percher sur les épaules d'Odi, assis sur sontrône aérien, lui chuchotant tout ce qu'ils ont appris.

Odin est vêtu de robes bleues mouchetés de gris, reflétant le ciel qui es sa demeure. A ses pieds sont assis ses chiens de chasse sacrés, Geri et Freki, qu'il nourrit de ses propres plats, car cet esprit de l'air vit d'idées et n'a pas besoin de nourriture solide pour se sustenter.

Odin avait obtenu le don de sagesse à la Source de Mimir, dont les profondeurs chatoyantes révèlent toutes choses. Le gardien de la source lui avait demander en paiement l'un de ses yeux, qu'Odin avait extirpé de sa tête et jeté dans les eaux, où il brille encore à ce jour. Son autre oeil symbolise le soleil. Ayant reçu le don de la vision éternelle, Odin est devenu mélancolique, car il sait que toutes les choses doivent disparaître, même l'époque de ses semblables.

L'une des histoires les plus connues sur Odin concerne les runes. Ce fut une "découverte" plutôt qu'une invention, car les runes sont des symboles magiques véhiculant une sagesse inhérente à l'interieur de la création. Comme elle constitue par ailleurs un alphabet, Odin est lié à l'écriture et à la communication.

Odin est resté pendant neuf jours et neuf nuits pendu tête en bas à Yggdrasil, le frêne puissant qui plonge ses racines dans l'Autre monde, a son tronc dans le Monde du milieu et ses branches dans le domaine des dieux. Pendu au-dessus d'un abysse, Odin était entré dans une transe pendant laquelle on lui avait conféré des pouvoirs paranormaux encore plus considérables.

Cet esprit céleste a sa reine, Frigga, belle à en couper le souffle, maîtresse de l'abondance de la terre et patronne de la culture et de l'amour conjugal. Frigga est aussi une fée de l'air, élancée et majesstueuse, couronnée de plumes de héron et vêtue de blanc étincelant. Esprit des nuages, elle peut tout voir depuis son trône céleste.

Lors d'une autre aventure, Odin avait obtenu le don de poésie, en se transformant en serpent et en pénétrant dans une montagne enchanté dont les salles renfermaient le précieux hydromel d'inspiration. Il avait séduit la gardienne de l'hydromel, la belle Gunlod, si bien qu'elle lui avait offert une gorgée de la boisson magique. Odin s'était enfui ensuite, plus riche, revenant dans le royaume des dieux, l'Asgard.

Odin est donc un métamorphe et un esprit qui confère aux humains de dons d'éloquence, de poésie et de sagesse. Dieu de la communication, de l'expression personnelle et de la pensée claire, Odin aide à penser l'impensable et à changer d'avis, pas par caprice, mais en élargissant sa perspective. C'est aussi le dieu des défunts, montrant que la mort n'est qu'un passage d'un état à un autre, une simple progression en sagesse et expérience.

On doit le chercher quant le vent sauvage souffle à minuit et écouter le croassement de ses corbeaux au tréfonds de sa propre âme.
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MessageSujet: Re: LES FEES DE L'AIR (T. MOOREY)   LES FEES DE L'AIR (T. MOOREY) Icon_minitimeMer 5 Aoû - 0:00

LES WALKYRIES :

Les Walkiries étaient les jeunes guerrières d'Odin. Elles avaient pour coursiers les nuages, leurs lances scintillantes étant des éclairs. A mesure que les cris de guerre se taisaient et que les corbeaux descendaient sur le carnage, les Walkkyries apparaissaient pour choisir parmi les morts les héros afin de les conduire au Walhalla et les faire se tenir auprès des dieux lors du Ragna rok, le crépuscule des dieux, la grande bataille de la fin du monde.

Belles créatures, les Walkries ont une chevelure dorée flottant au vent et des bras blancs comme la lune. Elles arborent des casques d'or et d'argent, et des crosets rouges. La déesse de l'amour Freyja les conduits lorsqu'une de leurs quêtes s'avèrent nécessaire.

Les êtres de l'air ne perdent jamais leur amour de la terre et les Walkyries descendent régulièrement, déguisées en cygnes, sur les berges des lacs isolés. Là, elles se débarrassent de leurs plumes blanches et se baignent. On connaît de nombreuses histoires d'hommes mortels qui les ont surprises, se sont emparés de leur plumage et les ont soumises et épousées.

Lorsque les Walkyries Olrun, Alvit et Svanhit se baignaient, trois frères Egil, Slagfinn et Volund (ou Wayland) les avaient aperçues. Ils avaient volé leur plumage et forcé les Walkyries à les épouser. Pendant neuf ans, ces créatures aériennes sont restées avec leur époux, mais ont inévitablement fini par découvrir la cachette de leur plumage, miraculeusement indemne. L'endossant, elles se sont envolées avec des cris de joie. Egil et Slagfinn avait chaussé leurs raquettes et s'étaient dirigés vers le nord, désespérés, à la recherche des Walkyries. Wayland, quand à lui, attendit, mais c'est une autre histoire !

Les relations hommes/fées de l'air semblent aussi compliquées que celles hommes/fées aquatiques. Le problème est que les humains tentent toujours de tout réduire à leur niveau, ce qu'aucune fée ne peut supporter longtemps. Les fées de l'air ne peuvent jamais être attachées au sol, par contre elles peuvent élever et inspirer.

Les Walkyries parlent de la douce libération de la mort. Elles viennent peut-être pour dire que si difficile que le combat puisse être, la beauté et lapaix finissent par tout revêtir. De nos jours, les Walkyries sont aussi nécessaire, sinon plus, que les Vikings bellicistes. On a surotu besoin de leur courage et de leur vision.
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